Point de départ du spectacle

Un parcours-spectacle dans un terrain vague, ayant pour sujet son propre support.

Une expérience plastique et théâtrale invitant les spectateurs à porter un nouveau regard sur ces lieux du possible .




Points d’ancrages

Issues toutes les deux d’études en scénographie, nous constatons que nous creusons des pistes dans les mêmes directions.
Notre support de départ est toujours un lieu.
Un certain type d’espace nous attire plus précisément. C’est celui que l’on partage, qui appartient à tous : l’espace de tous les gens, de tous les jours. L’espace public urbain.
Nous aimons travailler sur l’espace public, ses usages et ses enjeux, en s’appuyant sur des textes théoriques et poétiques, en s’inspirant des travaux d’artistes de toutes disciplines. En croisant architecture et théâtre de rue, cartographies et graffitis. 
Nous privilégions la marche comme façon de découvrir et fréquenter la ville. En savourant le plaisir des flâneurs, « piétons planétaires » et simples passants, tout en aiguisant l’oeil du scénographe : tenter de décrire l’endroit par le dessin, le discours, la photographie, collecter les traces, interpréter les signes, imaginer au-delà...
Nous nous sentons particulièrement concernées par le devenir de l’espace public. A force d’observer ses transformations, ses contradictions, sa mise progressive sous contrôle, nous avons de plus en plus envie de faire des propositions plastiques, réaliser des actions dans la ville pour faire partager notre réflexion au public.
Un espace en particulier semble concentrer pour nous l’ensemble de ces problématiques : le terrain vague. Ce sera notre point de départ.
Nous nous documentons, nous étudions des plans de la ville, nous partons explorer des terrains.
Puis à partir de nos lectures et recherches, de nos comptes-rendus d’explorations, et de nos rêveries inspirées par les terrains vagues, nous avons été naturellement amenées à nous poser la question du type d’action à mener pour restituer, partager et prolonger ces découvertes.
La force d’évocation et la multiplicité de possibilités qu’offrent ces lieux méritent que l’on amène directement le public sur place. Pourquoi ne pas mener des expéditions publiques, ou un parcours « fictionné » ?
Commence alors un travail de mise en scène et d’écriture.


Anna Kobylarz & Elsa Le Calvez-Amsallem